Un homme extraordinaire a-t-il le droit de tuer une repoussante vieille usurière afin de pouvoir, par ce crime, améliorer le sort de l'humanité ?
Voilà un roman tragique, où les héros sont de vrais torturés du bulbe made in XIXe siècle… Dostoïevski nous dépeint l’âme humaine, les interrogations sans fin de Raskolnikov, c’est vrai que c’est une prouesse dans l’analyse psychologique. J’ai mis un certain temps à le lire, et je n’arrivais pas à le lire seul, sans un autre ouvrage en parallèle ; je pense que c’est dû justement à l’intensité des réflexions qu’il suscite. Il n’y a pas de complaisance, Dostoïevski ne nous laisse pas de répit, c’est en permanence que Raskolnikov se livre à l’introspection. C’est vrai que c’est ardu, mais je ne regrette pas de l’avoir lu, c’est vraiment plein de talent.
ATTENTION SPOILER
– j’ai été surprise par la fin, je ne m’attendais pas à cette « rédemption par l’amour », j’ai cru pendant un bon moment de la lecture qu’il n’y avait plus d’espérance ni de foi dans l’ouvrage. - FIN SPOILER
Outre les interrogations métaphysiques que peut susciter « crime et châtiment », je me suis aussi posé une question toute pragmatique : pourquoi les russes ont-ils trois noms ? Qu’est-ce que c’est que le deuxième, qui finit toujours en « itch » ou « ytch » ?
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