J'ai plutôt bien aimé le début de ce roman qui raconte comment, au XVIIIe siecle, le siècle des Lumières, une riche bourgeoise devenue comtesse par son mariage survit au scandale du suicide de son mari, le comte de Breyves, ruiné par ses placements financiers hasardeux, en se consacrant corps et âme à l'éducation de son jeune fils. Mais au cours de la lecture, la lassitude et même l'exaspération s'est installée : Françoise Chandernagor semble obnubilée par l'argent et son livre ressemble parfois à un livre de comptes. On attend des rebondissements, des intrigues, des vengeances à la "Monte Cristo" ... mais rien ne vient et si l'on espère que le salut du roman viendra de l'accès à l'âge adulte de ce fils "des Lumières", on sera déçu car, de l'éducation de sa mère, il ne gardera qu'un fort penchant arriviste et un gout prononcé pour l'argent ... Françoise Chandernagor se dévoile ici réactionnaire et nostalgique d'une époque où l'on ne mélangeait pas les torchons et les serviettes. Il y a du mépris dans cette écriture là (pour paraphraser le journaliste du Figaro - tiens donc ! - qui écrivait au dos du livre : "il y a du bonheur dans cette écriture là.").
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