Arlozoroff est l’un des premiers sionistes, et a œuvré à la création d’un état binational où cohabiteraient juifs et palestiniens. Par ailleurs, il a aussi été l’improbable amant de la future Marta Goebbels (celle qui a tué ses six enfants dans le bunker d’Hitler…).
En 1933, il est assassiné – mais par qui ? Par les arabes, hostiles à l’arrivée des juifs ? Par des extrémistes juifs, hostiles à la création d’un état binational ? Par les nazis, avec lesquels il essayait de négocier un accord pour permettre l’émigration des juifs vers la Palestine?
Ce roman imagine une explication à ce crime, laquelle est découverte au cours d’une enquête menée de nos jours par un journaliste (le narrateur).
C’est un bon livre, qui permet de se replonger dans l’époque qui a vu la naissance du nazisme et l’origine d’Israël (bien antérieure à la seconde guerre mondiale !).
Mais surtout, ce roman est construit autour de la personnalité complexe de Marta Goebbels. Comment une femme élevée par un beau-père juif auquel elle est attachée, dont le premier amour est un leader sioniste, peut-elle devenir l’une des nazis les plus acharnées? Dans ce livre, c’est le portrait de Marta Goebbels qui m’a le plus intéressé.
Un bon livre – mais un petit quelque chose m’a retenu d’être complètement emballée. Peut-être est-ce l’histoire du journaliste qui mène l’enquête qui m’a laissée un peu indifférente.
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