Le premier livre du cycle de La Ténébreuse est un mélange de SF et de fantasy. Il est axé sur une intéressante question : comment une société technologique et spatiale peut devenir une société féodale ayant recourt à la magie (ou mieux aux pouvoirs mentaux ?).
Un astronef terrestre est expulsé de la galaxie par une tempête magnétique qui le force à un atterrissage d'urgence sur une planète éloignée des routes habituelles. Glacial, hostile, éclairé par un faible soleil rouge et balayé par un terrible « vent spectral » : ceci est la Ténébreuse, la quatrième planète de l'étoile de Cottman.
Et c’est sur cette terre inhospitalière qu’un petit groupe de survivants donnera la vie, dans les siècles à venir, à une grande civilisation sans technologie et basée sur le mystérieux pouvoir des « pierres bleues ».
Un bon roman de science-fiction qui rentre dans la règle du genre, un roman moyen pour les standards auxquels on s’habitue rapidement en lisant MZB. Le final est mélancolique et, par moments, poétique.
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