[Seul le silence | Roger-Jon Ellory, Fabrice Pointeau (Traducteur)]
Je n'ai pas fini ce livre. J'ai failli laisser tomber à la page 100 parce que l'histoire peinait à démarrer mais j'ai pris sur moi et continué jusqu'à la page 330 et c'est là, à peine à la moitié du gué, que j'ai commencé à lire en diagonale, puis à me déplacer directement vers les dix dernières pages pour au moins avoir le fin mot de cette histoire.
J'ai une fois de plus été trompé par le quatrième de couverture qui résume tout le roman (sauf la fin) en dix lignes. Qu'il ne révèle pas la fin n'était pas bien grave car j'ai deviné qui était le tueur vers la page 250.
J'ai peut-être été trompé sur la marchandise. Je pensais lire un polar alors qu'il s'agit en réalité de la biographie d'un écrivain en devenir qui est confronté a la mort systématique des gens qu'il aime ainsi qu'à de sauvages meurtres de fillettes qui se produisent autour de lui où qu'il aille. Jusqu'à la page 330, il ne faisait pas grand chose pour chercher à les élucider bien que ces assassinats le meurtrissent durement (pour des raisons pas claires).
J'ai peut-être trouvé l'écriture d'Ellory un peu floue, superficielle, pas claire. Les repères géographiques sont flous, les motivations du héros sont floues, le lien entre les meurtres et l'histoire du héros est flou, le roman hésite entre plusieurs genres.
J'ai enfin peut-être subi le contrecoup de l'immense liesse que suscite ce livre chez les libraires et plusieurs amis qui l'ont lu. Je m'attendais à un grand moment mais je ne l'ai pas connu (en tout cas, pas à la page 330).
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