J'ai pris mon temps avant de commencer la lecture de ce livre : le sujet ne m'inspirait pas tellement.
Mais comme toujours avec Zola, on s'intéresse plus aux personnages, à leur psychologie. Plus que le portrait d'un antisémite (le livre se déroule juste avant la guerre de 1870, et je pensais au futur J'accuse de l'auteur) c'est celui de la société décadente du Secon Empire qui a retenu mon attention, celle des petits bourgeois et commerçants qui économisent toute leur vie pour se faire une rente, celle de la comtesse de Beauvilliers dont la fortune domaniale s'et réduite comme peau de chagrin...
Bien sûr, il y a aussi l'Universelle, la banque qui doit appuyer les sociétés des Paquebots réunis et des Mines du Carmel, dont l'action va monter si haut que la chute en sera plus dure (le suicide d'un agent m'a fait penser à ceux qui ont suivis le Jeudi Noir en octobre 1929) tout cela à cause de la spéculation.

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