L'atmosphère de conte qui imprègne ce court roman est très agréable.
La poésie y rivalise tout en douceur avec les superbes descriptions des paysages sous les rayons céruléens.
Extrait :
« Il restait là, je ne savais pourquoi, immobile sans repartir, et je l'imitai en approchant à mon tour le visage d'un interstice entre les feuilles.
C'était un grand jardin [...] où l'on avait creusé un bassin, au-dessus duquel s'avançait une véranda tapissée de nattes de paille, au plancher surélevé comme les anciens pavillons sur l'eau et entouré d'une balustrade ; [...] les épis de miscanthe et les branches de lespédèze dans les vases indiquaient que la soirée était consacrée à la contemplation de la lune.
Une femme, assise à la place d'honneur, jouait du koto, tandis qu'une autre, les cheveux coiffés dans le style shimada, et qui semblait une dame de compagnie, tenait le shamisen. »
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