Un roman très fort, très humain, sur la souffrance, l'angoisse et le désespoir. Bernanos, en utilisant certains traits du Curé d'Ars, évoque avec une grande force le problème du mal et l'angoisse devant la mort, en même temps qu'il dénonce l'hypocrisie, la suffisance et qu'il fait un portrait corrosif et plein d'humour d'Anatole France.
Le livre se compose de trois parties, chacune se déroulant en quelques jours, retraçant une crise et séparées par de longs intervalles de temps :
le crime de Mouchette , la vocation et le désespoir de l'abbé Donissan, son ultime combat et sa mort.
La part de surnaturel et de merveilleux est déconcertante ainsi que les excès de l'abbé Donissan,
Mais il est intéressant de voir cette figure de "saint", à l'opposé de l'imagerie sulpicienne.
Par ailleurs le style de l'auteur est remarquable, divers, bien adapté et ses descriptions de la nature ajoutent à leur charme leur adéquation, en harmonie ou en contraste, aux événements relatés.
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