A l'entre-deux guerres, un capitaine de bateau expérimenté et refermé sur lui-même embarque deux cent « coolies » chinois (travailleurs émigrés) pour les rapatrier dans leur patrie d’origine. Alors que le baromètre baisse de manière inquiétante, le capitaine décide de ne pas dévier la trajectoire du bateau afin de ne pas retarder l’arrivée à destination. Se lève alors une effroyable tempête, que les hommes d’équipage essayent de gérer du mieux qu’ils peuvent, chacun en fonction de son propre caractère.
Un livre de Finkielkraut (« Un cœur intelligent ») m’avait donné envie de découvrir Joseph Konrad. Et j’ai choisi ce livre (traduit par André Gide) au hasard.
Je me demande si je ne suis pas passée à côté de ce roman… Certes, je vois bien qu’il devrait être possible de conclure quelque chose au sujet du comportement fermé du capitaine, de son obstination à ne pas dévier du devoir, à essayer d’arranger a posteriori la situation des coolies malmenés par la tempête, de faire taire l’affaire… Mais conclure quoi au juste ? Que le manque d’imagination entraîne une incapacité à prévoir les risques ? Qu’en étant trop fidèle à ses principes et à ses devoirs, l’on ne peut pas gérer l’inhabituel ?
Pour moi: un bon roman d’aventure. Pour un sens plus profond, j'espère que dans le futur il y aura ici une note de lecture plus éclairante (ça m'intéresse).
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