Ce roman, que j'avais totalement oublié depuis ma première lecture, me laisse une impression mitigée.
D'une part il présente une certaine hétérogénéité (quel est l'intérêt de l'histoire de Victor ou des relations de Saccard et Caroline ?), d'autre part il présente un intérêt historique certain, en particulier sur la politique extérieure du Second Empire.
Son intérêt essentiel est le récit d'un krach boursier, calqué sur la réalité. Il est effarant de voir comment l'âpreté au gain, le désir d'un enrichissement excessif et trop rapide , la malhonnêteté ruinent une entreprise qui avait pourtant bien des atouts. Mais je n'arrive pas à en suivre les péripéties boursières et je comprends toujours mal le fonctionnement de la bourse, aussi j'en sors avec des idées moins précises que je ne l'aurais voulu. (J'ai eu la même impression en lisant "la maison Nucingen" de Balzac, je comprends les grandes lignes, non les mécanismes, c'est désagréable)
Par ailleurs, en présentant quelques petits actionnaires, Zola introduit une émotion certaine dans son roman et le personnage de Saccard, malgré tous ses défauts, gagne en humanité par rapport à la Curée.
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