Quatrième de couverture :"En Sibérie, dans les glens écossais, les criques de l'Egée ou les montagnes de Géorgie, les héros de ces quinze nouvelles ne devraient jamais oublier que les lois du destin et les forces de la nature sont plus puissantes que les désirs et les espérances. Rien ne sert à l'homme de trop s'agiter dans la toile de l'existence, car la vie, même quand elle ne commence pas très bien, finit toujours mal. Et puis une mauvaise chute vaut mieux qu'une fin insignifiante.' Sylvain Tesson
Mon avis :
Je ne suis pas attirée par les nouvelles, mais obligée de lire ce livre dans le cadre d'un comité de lectures, je fus agréablement surprise.
L'auteur est un philosophe, qui est aussi un explorateur géographe. Je dirais que ces nouvelles relatent plus du conte philosophique que de la nouvelle.
Il célèbre la fragilité de la vie,s'il ne fallait ne retenir qu’une nouvelle de la deuxième œuvre de fiction de l’explorateur-géographe, ce serait
Le Lac. Les vingt derniers jours de la vie de Piotr, ermite condamné à l’exil dans une forêt de Sibérie. Vingt jours avant qu’il ne retrouve la liberté après avoir résisté à quarante ans de solitude. Sauf qu’il ne retrouva jamais la liberté: le jour dit, il fut tué par un ours…impérieuse nécessité de la goûter à sa juste valeur à l’abri du pouvoir et de la consommation.
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