Voici un Beigbeder que j'ai enfin terminé :fete:
En fait je ne m'attendais pas du tout à une biographie, en effet je n'ai pas lu la 4ème de couverture, et en découvrant que c'était sur sa vie je me suis dis ohla encore un qui va pas me plaire... mise à a part quelques parties où l'auteur se met en avant, se "la pète", etc... il reste pour la plupart assez "sobre".
Le roman commence lors de son arrestation par les flics à Paris lorsqu'avec un pote à lui, ils sniffaient un rail de coke sur le capot d'une voiture. Il va passer 48h en prison et là l'écrivain va se torturer l'esprit et va prendre "connaissance" de certaines périodes de son enfance qui lui revient en mémoire. L'auteur a très peu de souvenirs et le roman est ponctué de multiples petits passages qui lui passe par la tête. On va notamment connaître ses relations avec son frère aîné, ses parents et ses grand-parents.
Ensuite certains passage de sa vie "réelle" celle de maintenant, et là on va découvrir un Beigbeder assez fragile, peureux et ça j'ai bien aimé, j'ai enfin trouvé quelque chose de bien dans cet homme!! :rire: J'ai apprécié les moments où il parle de sa fille, de sa relation qu'il entretient avec elle. Il est simple, vrai et impuissant par moment... un homme en clair.
J'ai relevé certains passages qui m'ont plu:
Citation:
"une cellule de garde à vue est le lieu de France qui concentre le maximum de douleur dans le minimum de mètres carrés." p.31
"On a tendance à idéaliser ses débuts mais un enfant est d'abord un paquet que l'on nourrit, transporte et couche. En échange du logement et de la nourriture, le paquet se conforme à peu près au règlement intérieur." p.32
"Je ne parviendrais jamais à me défaire de l'idée que toute femme qui veut bien de moi est la plus belle du monde." p.108
"...comme disait maman: on avait "de la chance par rapport aux Ethiopiens". Nos ventres n'étaient pas gonflés par la malnutrition mais par les éclairs au chocolat. Nos yeux n'étaient pas couverts de mouches mais entourés de lunettes." p.211
" Mieux vaut tout de suite les prévenir que la mort de l'amour est irréversible." p.227
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