Voilà plusieurs jours que je m'inflige la version audio de l'opus à succès "Millenium", dans mes trajets en voiture, courts, moyens ou longs et qu'entre un "oh, pfff", un "eh ben, mon vieux, on édite des pensum comme ça, en Suède ?", un "et on en traduit pour l'étranger, mais pourquoi donc ?", plusieurs "oh, je vais arrêter cette m*rd*, j'aime mieux les Arctic Monkeys", j'en étais à suer en Ph4 à l'idée qu'il me restait un CD à écouter.
J'ai eu un sursaut d'espoir à deux entrées en scène de personnages féminins Lisbeth, puis la nièce de Wanger, hélas vite éteint. Même les scènes égrillardes n'insufflaient aucune vie.
Puis j'ai eu l'idée libératrice d'aller lire les critiques sur Amazon.fr (je connaissais déjà celles d'ici, très élogieuses), après y avoir cherché l'ISSN parce que je voulais inscrire mon audiobook sur l'Agora. Après tout, peut-être était-ce le début qui me semblait avoir été écrit en mangeant un sandwich à ces fromages en tube qu'ils ont en Suède, tout en gardant un œil sur la téloche et les cours de la Bourse ? La suite allait-elle me faire changer d'avis ?
J'ai eu confirmation que, non seulement ça ne serait pas le cas, mais savoir que
m'a suffi à décider de retourner aux Arctic Monkeys dès demain : toutes les critiques mettant une étoile, spécialement celle de Nico (la première) auraient pu être écrites par moi, sans en changer un mot.
Ma sévérité est à la mesure de l'exaspération que j'ai ressentie à chaque minute de cette écoute.
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