Voilà une histoire qui a l'air bien belle. Le hic, c'est que je me suis sentie larguée... Pour deux raisons, me semble-t-il. La première, c'est la façon de parler des personnages ; dites-moi que ce n'est pas la retranscription de l'accent québécois?? La seconde, c'est que j'ai bien senti que j'arrivais au milieu de la réelle histoire. Je savais qu'il s'agissait du tome 5 d'une série mais je voulais voir si pouvais plonger dans cet univers, m'y repérer et prendre du plaisir à ma lecture sans avoir lu les 4 précédents. Réponse : non, game over, passez votre tour. J'ai eu l'impression d'être une intruse là-dedans!
J'ai donc abandonné au bout d'une soixantaine de pages. Toutefois, j'ai quand même ressenti une petite impression mélancholique au cours de cette tentative de lecture, un petit sentiment automnal bien agréable. Alors, si les personnages de Michel Tremblay s'expriment de façon plus conventionnelle dans ses autres oeuvres, je lui redonnerai volontiers sa chance! En choisissant un one shot ou un tome 1...

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Redonne une chance à Tremblay, il en vaut la peine et en particulier le premier volume de la série "la grosse femme d'à côté est enceinte"
Dans ses livres Tremblay mêle français et "joual", une sorte de créole de Montréal.
Je crois que "la grosse femme..." n'utilise pas trop le joual. En fait on s'y accoutume au long de la série, au point que je ne suis pas rendue compte de son importance dans le "premier quartier de la lune". Il y a un sixième tome "un objet de beauté"

Entre temps (car cette note date en fait de fin août... je suis très en retard dans mes mises à jour!), on m'a offert "Un ange cornu avec des ailes de tôle", que je n'ai pas encore lu mais qui me donne bien envie. L'as-tu lu?

Non, je n'ai lu que les chroniques du plateau de Mont-Royal.