Julien Sorel, fils d'un charpentier battu par ses frères, est dévoré d'une ambition forcenée. Sa maîtrise du latin et les récits d'un ancien grognard de Napoléon sont ses seuls atouts. Avec le premier il obtient la place de précepteur dans la famille de Rênal. Avec le second, il se forge une ligne de conduite qui l'amènera au plus haut bien auprès de Mme de Rênal.
Pour faire taire les rumeurs, ce jeune ambitieux qui hésite entre la carrière militaire et la prêtrise va s'enfermer dans un séminaire où il s'apercevra que la bassesse des idées y est égale à celle de la haute société.
La seconde partie se déroule à Paris alors qu'il travaille dans la biliothèque du marquis de La Mole où à force de tactiques (l'épisode des lettres emphatiques écrites à la Maréchale de Fervaques est très drôle) il séduira sa fille, la fantasque et altière Mathilde.
Alors qu'il est près de l'épouser, une lettre envoyée au marquis par Mme de Rênal exposant le caractère machiavélique de Julien, vient tout compromettre. Par dépit amoureux envers son ancienne maîtresse, Julien va lui tirer dessus pendant une messe. Il sera condamné à mort mais les deux anciens amants seront réunis pendant ces derniers jours.
Un roman fort et émouvant. Mieux construit que Lucien Leuwen qui reprend le thème de la comparaison de la société provinciale et parisienne.
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