Les camps de concentration abordés par la naïveté d'un enfant.
Vers le tiers du livre, j'ai été un peu lassée par certaines formulations répétitives qui reviennent tout le temps. Par exemple, il est impossible de parler du bureau du père sans mentionner "dans lequel il est interdit d'entrer sous aucun prétexte" (je ne me rappelle plus de la formulation exacte, je n'ai plus le livre sous les yeux). Cela me semblait maladroit. Puis je me suis rendue compte que c'était fait exprès, et que cela donnait au livre un peu la forme d'un conte de fées, et je me suis laissée porter par l'histoire.

L'histoire est émouvante par sa simplicité, et la fin parfaite.

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j'ai vu le film, et forcément il remue.
Peut-être serais-je intéressé de lire le livre, après tout : j'aime bien pleurer.

Tiens, je ne savais même pas qu'il y avait un film, ça me dirait bien de le voir.

Pour ce qui est de pleurer, moi qui ai pourtant la larme facile je n'ai pas pleuré sur ce livre-ci. Je crois que le fait qu'il a été écrit pour un public assez jeune m'a empêchée de rentrer complètment dans le livre.

Sur le même thème, je viens de relire La cicatrice, qui m'avait fait abondamment pleurer quand je l'avais lu (je devais avoir 12 ans), et ç'a été une grosse déception, le livre m'a plus exaspérée qu'autre chose.