La chose la plus absurde est que le protagoniste de tout le roman (près de 500 pages) apparaît beaucoup moins que les autres personnages et est décrit presque seulement que physiquement, comme si, en réalité, l'auteur préférait s'attarder sur des faits mineurs.
Le résultat ? Dracula vous captive, vous fascine, vous ensorcelle et il vous semble le plus vrai de tous, même le mythique Van Helsing, en fait, succombe devant la figure emblématique, majestueuse et terrible du Comte, devant sa bouche rouge et à ses yeux flamboyants, devant le Mal qui l'enveloppe et que (après avoir lu Dracula nous en sommes sûrs), en réalité il est beaucoup plus fort et intrigant que le Bien ; il est donc difficile de prendre parti pour les bons et de ne pas se ranger du côté du Vampire (avec un grand V parce que Dracula est LE vampire, le vampire par excellence), surtout en sachant « que l'on dit que le vampire est invisible dans le miroir. Il est là mais nous ne le reconnaissons pas, dès l'instant que notre visage le cache ». Un chef d’oeuvre !
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