Il y a dans ce roman deux histoires enlacées et qui se rejoignent.
La première, où le drame se noue au moment de la rafle du Vel d'hiv, est bouleversante, comme toute histoire où l'on perçoit la souffrance physique et la détresse morale des déportés.
L'autre histoire, qui se passe dans les années 2000 et met en scène une journaliste qui, d'enquêteur, devient partie prenante du drame, ne m'a pas touchée, les personnages ne sont que des marionnettes sans profondeur, les stéréotypes "les français sont comme ci", "les américains comme ça" m'ont irritée, et prétendre que les français ont occulté la mémoire de la rafle du Vel d'Hiv est complètement faux (en tout cas j'en ai beaucoup entendu parlé, sans raison particulière).
Si on ajoute que le texte est mal traduit, plein de fautes de français, que reste-t-il à ce livre ?

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Tu es certaine que c'est une traduction?

Oui.
Sur mon exemplaire figure le nom de la traductrice et on indique que l'auteur, née en banlieue parisienne, a la double nationalité (française et anglaise) et que ce roman est le premier qu'elle a écrit en anglais.

Merci pour l'information! Ce serait intéressant de savoir pourquoi elle a décidé de changer de langue d'écriture.

Tout est expliqué sur le site du roman. Tatiana est bilingue. Il y a une vidéo interview à écouter.
Il me semble que l'ambition de l'auteure est d'être populaire.

Pour en savoir plus :

http://www.sarahskey.com

Je suis d'accord avec toi sur l'ignorance abyssale de certains, mais la thèse de l'auteur est que les français ont caché volontairement, par honte du rôle de la police française, la rafle du vel d'hiv, c'est cette volonté qui me parait sujette à caution.