J'avais bien tort d'avancer à reculons vers ce bel apologue sur l'utopie qu'a pu représenter un jour l'U.R.S.S.
A l'instigation des cochons, les animaux d'une ferme, mal nourris, exploités, maltraités, se révoltent et chassent leur fermier alcoolique Jones et ses valets malhonnêtes.
Ils vont rebaptiser le ferme "du Manoir" "La Ferme des animaux", se pourvoient d'un hymne, de sept commandements, et se proposent de vivre dans l'égalité, le respect mutuel et une sorte de communisme, une coopérative, où aucun d'eux ne pourra être amené à être exploité. Cette utopie engendre de l'émulation, du stakhanovisme (la figure du cheval Malabar est à cet égard très émouvante), et la prospérité commence à lui donner raison...
Mais l'antagonisme entre les deux cochons Napoléon et Boule-de-Neige commence à être gênant, et quand le second est chassé, très curieusement, la démocratie à la ferme commence à battre de l'aile...
Je suis très contente d'avoir lu cet apologue, bon pendant de
1984.
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