La cybernétique a soulagé l'humanité de la nécessité de travailler : chacun a droit à un revenu minimum, les biens de consommation courantes, la nourriture sont accessibles gratuitement. Si l'on veut posséder un bien particulier (voiture, maison) on peut travailler selon sa fantaisie, à son rythme.

Cette "libération" a conduit la société vers un nouvel ordre anarchique. Les étudiants, diplômés dès leur inscription à l'université, sont tous révolutionnaires ("Faisons la révolution d'abord, enuite on cherchera pourquoi"). Ils vivent perpétuellement drogués dans les guettos que sont devenus les campus sous la surveillance de Kampusflic.
Mais Gavin veut "savoir" : les pilules qu'on absorbent et qui distillent les connaissances sont-elles le reflet réel des connaissances ? Pour cela, il va faire enlever un Professeur qui sera tué et dont le cerveau sera mixé et absorbé avec une paille. Cela lui vaudra l'expulsion du Kampus et il va traverser les USA et découvrir des personnages pittoresques dans un monde où tout est gratuit mais où la justice n'existe plus, personne n'étant là pour la faire respecter.

J'ai eu du mal à franchir le cap des deux premiers chapitres avant de discerner l'objectif poursuivi par l'auteur : la description d'une société anarchique où la liberté individuelle prime tout.

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Beuh, en tant qu'enseignante à la fac, ton livre me fait peur !