"Un café pour deux" est un roman de bons sentiments et d'amour par-delà les épreuves endurées et finalement vaincues.
C'est l'histoire de Cathryn, sacrée "la plus belle femme du monde" depuis cinq ans par les médias de la mode. Mais à la suite d'un accident de voiture, son corps est fortement brûlé. Commence alors pour elle une vie de recluse, pour échapper aux photographes qui naguère sublimaient sa beauté.
Thomas, lui, a subi l'attentat du 11 septembre, car sa femme et sa fille y ont péri. Il est incapable de passer le cap de l'éternel sentiment coupable. Ayant fui New York, il s'est réfugié près de Turtleville, à proximité d'un café où il trouve le couvert et la compagnie des hommes. Quant à sa nouvelle compagne, elle s'appelle Vodka.
Bien sûr, le hasard va faire que ces deux loups des steppes vont occuper le même terrain d'errance.
Inutile d'en dire plus.
Manifestement Deborah Smith veut apporter une raison d'espérer aux éclopés de la vie. Que lit-on en effet ? Que la communauté des hommes est faite de liens profonds unissant ceux et celles qui se sont choisis. Qu'il ne faut jamais se résigner, que l'aventure est au bout du chemin, etc.
On peut trouver cela naïf voire facile ou même étouffant comme des "biscuits fourrés à la crème épaisse", spécialité de Molly, la cuisinière du café.
Ce livre aurait gagné à faire un régime minceur, car la fin étant prévisible (à cela rien à redire), on trouve parfois le temps long.
Une lecture de vacances.
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