Je n'avais pas aimé 'assassins sans visage', c'est donc avec beaucoup de réserve que j'ai entamé ce deuxième opus de Mankell qui m'avait été chaudement recommandé par deux bookcrosseurs fans de polars.
Le pitch est alléchant : un canot pneumatique s'échoue sur une plage de Scanie, dedans, deux cadavres revêtus de costumes de prix...on ne sait pas d'où vient le canot mais peu à peu, l'enquète s'oriente sur une piste Letonne. Nous sommes au début des années 90 et les Etats Baltes sont encore des satellites de Moscou. Très vite, l'enquète se déplace sur le sol letton et le commissaire Wallander est perdu entre les vérités, les demi-vérités et les faux semblants.
J'ai été accroché à ce roman jusqu'au dernier quart : le rythme ne tombe pas, les personnages sont attachants, on n'arrive pas à distinguer le vrai du faux, les gentils des méchants, la machination de la réalité...sauf qu'à force de ménager ses effets, Mankell devient un peu fatigant, et la dernière partie, plus proche d'un film d'espionnage façon 'rideau déchiré' que du polar du début m'a lassé, ennuyé, gonflé...jusqu'à la fin, plutôt convenue.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre