J'ai été emportée par ce long roman (800 pages lues en trois jours), d'une actualité brûlante dans le climat de crise actuel.
J'en ai aimé
- la construction, par petites scènes présentées d'un mot (au vestiaire, à la maison ...), qui font qu'il est difficile d'interrompre sa lecture (encore une, elle ne fait que deux pages...),
- les personnages, divers, crédibles, complexes,
- le souffle épique de certaines scènes, comme le combat de Rudi et de l'inondation (digne des pages des Misérables sur les sables mouvants),
- l'amour qui baigne les protagonistes et leur permet de tenir contre vents et marées
- enfin et surtout le sujet, chronique de la mort d'une entreprise, des effets pervers d'une mondialisation incontrôlée (able ?) et des souffrances provoquées.
En conclusion je vous livre la réflexion de Lorquin, un des personnages les plus attachants, qui dit en substance que ce que l'on croyait impossible devient possible dès que quelqu'un ose y penser et que par conséquent on n'est jamais à l'abri du pire.
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