[Murena, tome 2 : De sable et de sang | Jean Dufaux, Philippe Delaby]
Que penser du titre de la série, « Murena » ? L'explication la plus évidente serait de penser à l'histoire de Lucius Murena, mais ce n’est pas satisfaisant, dans la mesure où son histoire est seulement une des nombreuses trames développées dans le récit. On peut opposer à cette thèse même la couverture du livre, représentant la face d'une statue féminine qui, par une main ensanglantée, écarte un tenture.
Il n'y a pas de doutes, « Murena » est le dangereux animal marin, et, est en quelque sorte, Agrippine. La murène est agressive (si elle est enquiquinée, naturellement), elle a une morsure douloureuse, sa salive et son sang sont vénéneux : mieux vaut ne pas s’en approcher ! La statue de la couverture (tome 1) a la main ruisselante de sang et l'impératrice ne reculait devant aucuns délits même les plus atroces, pour atteindre ses objectifs.
En outre, l'effigie présente de nombreuses crevasses : la position d'Agrippine étant fragile, il suffisait réellement d’un petit rien pour passer de la gloire à la disgrâce et en effet, c’est ce qui arriva.
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