Il y a des livres qui racontent des histoires. Quelques-uns racontent de bonnes histoires. Ensuite, il y a ceux qui ouvrent des portes dimensionnelles et qui te transportent dans un autre possible, dans un des infinis autres
TOI que tu n'es pas. Voilà ce qui m’est arrivé avec le roman de Carofiglio.
L'avocat Guido Guerrieri, avec ses problèmes de couple, ses livres/films/chansons qu’il ferait lire/voir/écouter à des étrangers, son tabagisme indomptable, ses profondes convictions politiques et moraux, il aurait pu être moi.
Et la force d'un roman est celui de se faire vivre. L'avocat de Bari plus que Montalban me rappelle certains investigateurs anglo-saxons ou français, le livre s'approche plus des « legal thriller » à la Grisham qu'aux histoires siciliennes de Camilleri.
Une histoire intéressante et entraînante, à lire assurément.
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