J'ai une idée - préconcçue - assez précise de René Frégni : le provençal baratineur, dragueur et magouilleur. Mais ce roman, s'il est autobiographique, m'a fait découvrir un homme d'une grande sensibilité.
Elle danse dans le noir est un petit récit, lu en quelques quarts d'heure, mais pas léger pour autant. C'est une histoire d'amour, l'amour pour une mère et l'amour pour un enfant. C'est touchant... sans être mièvre. Je suis séduite par cette écriture.
4e de couverture :
Sa femme lui a dit un soir: « Je n'ai plus de désir pour toi. » Le lendemain elle partait avec leur petite fille de six ans, Marilou. Le choc, terrible, le projette quatre ans en arrière, lors de la disparition de sa mère. Présent et passé se télescopent. Dans la touffeur de l'été, René Frégni ne dort plus, son coeur bat trop fort, écrase tout. C'est un homme foudroyé qui se débat, qui s'accroche aux mots pour ne pas se pendre.
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