Un livre lu à point nommé l'année de mon premier voyage au Japon. C'est un court essai d'une centaine de page datant de 1933 qui analyse avec finesse et simplicité les concepts fondateurs de l'esthétisme japonais, notamment par une mise en parallèle du goût oriental et occidental.
L'auteur regrette que la société japonaise renonce peu à peu à ses traditions esthétiques en adoptant les innovations apportées par les occidentaux et notamment la lumière électrique qui vient ruiner la beauté de l'ombre, considérée comme un élément essentiel de la beauté d'un lieu, d'un être ou d'une œuvre d'art dans ce lieu.
Au travers de différent pans de la culture japonaise, il livre une analyse de la place de l'ombre dans le beau (çà peut paraitre ésotérique, mais en fait il n'en est rien) :
- les repas
- les différentes formes de théâtre japonais
- l'architecture
- l'aménagement de sa maison
- les femmes
- les commodités (çà parait futile mais il en fait dix pages!)
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