Comment ai-je fait pour passer à côté d’un tel roman, si longtemps ?
C’est, tout simplement, splendide et terrifiant, stupéfiant dans son imaginaire, en 1948, un monde qui, pour l'auteur, est aussi éloigné que la planète Mars. Incroyable, en le lisant aujourd'hui, en 2008, à quel point les visions d'Orwell se sont manifestées dans le monde réel. Qui peut savoir quelles sont celles qui constituent de vraies intuitions, et celles, peut-être, qui sont des suggestions que les hommes du futur ont monté en appliquant à la réalité le « Ministère de l’Amour » et « La guerre, c’est la paix ». Ce livre met mal à l’aise, il est sombre, dense, porteur d'un malaise qui, à la fin, pourtant nous pousse à réfléchir.
Penser qu'un jour, nous pourrions finir dans la « salle 101 ». J’ai du mal à rester tranquille, quand je pense à ce que je trouverai à l’intérieur …
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