... En plus, il est vrai que ça fait très "post-moderne" de faire l'amalgame entre roman et récit autobiographique (certains appellent cela "autobiographie romanesque" n'est-ce pas?). Je suis presque à la fin de "La langue maternelle", que j'aime presque autant que "Les mots étrangers", et je crois pouvoir faire la part entre le fictionnel et le "vécu".
Malgré ce que l'on entend souvent, je suis persuadé qu'écrire de l'autobiographie, c'est beaucoup plus problématique que la fiction: il y a justement le problème de la sincérité (justification de la démarche), le problème d'un certain exhibitionnisme (dans tous les sens du terme), le problème de la pertinence (plus aigu que dans une "histoire" contée), le problème des attentes du lectorat par rapport à une vie "remarquable" - comme dans le cas d'espèce (encore que...).
"Il y a loin du sexe à la langue"
excellent!!!
Existe-t-il un ouvrage exhaustif sur la polysémie du mot "langue"??? Peut-être faudrait-il le conseiller aux éditions Autrement...