[Kafka sur le rivage | Haruki Murakami, Corinne Atlan (Traducteur)]
Dans ce roman de Murakami, on semble vivre dans un rêve où la ligne parmi la réalité et le fantastique est tellement subtile que nous pouvons aussi bien nous trouver d’un côté comme de l'autre sans même nous en apercevoir, où tout semble en suspension, en attente.
Citation:
« Tout le monde peut raconter une histoire qui ressemble à un rêve, mais rares sont les artistes qui comme Murakami nous donnent l'illusion de la rêver »
Je ne peux que cautionner cette réflexion.
Tout dans cette histoire semble un rêve, une impression renforcée par le côté tellement « étrange » de la plupart des personnages.
L'histoire se développe à travers les yeux de Kafka et ceux de Nakata.
Au départ , leurs histoires semblent être dissociées l’une de l’autre mais Murakami doucement, tout doucement les unit et nous montre que des évènements et des personnes au demeurant étrangers peuvent s'unir inexplicablement pour être l’un dépendant de l'autre, vraiment comme des personnes qui ne peuvent pas être déliées.
Que ça soit Kafka ou Nakata (mais aussi tous les autres) ce sont des êtres solitaires à la recherche de leurs identités et pour diverses raisons, ils rencontrent, involontairement, des personnes qui deviennent une partie fondamentale de leur vie et tous, à la fin, trouveront leur propre identité.
En conclusion, c’est un roman vraiment intense, riche de magie et de poésie qu'on ne peut absolument pas laisser dormir sur les étagères !
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