Un roman captivant. Une langue d'abord qui tourbillonnent réellement, qui s'invente, se déplie, se découvre. Damasio parvient à moduler son écriture selon quel est le narrateur du chapitre. Il donne une identité propre et extrêmement forte à chacun de ses personnages.
C'est une quête vers l'inconnu, une quête de soi. On suit cette Horde qui va se modifier, se modeler, s'entremêler, se diviser et finalement être au bout ensemble. Être debout.
Damasio hésite pas à entrer dans les profondeurs de la psychologie humaine, sans pour au temps tomber dans le pamphlet, les caricatures, et les trucs trop lourds, il maintient l'équilibre.
L'aventure en elle-même est aspirante. On a envie de tourner les pages et de les tourner encore pour savoir où ils vont arriver, et comment.
J'ai trouvé que réellement, l'écriture de Damasio était exceptionnelle. Une telle qualité, une telle densité. C'est impressionnant. Parvenir à donner corps à une vingtaine de personnages, à donner vie à une planète mystérieuse, à faire sentir le Vent qui souffle...
J'ai été scotché.
Mais je l'ai tout de même trouvé un peu long, et il partait parfois dans des explications pointues d'évènements qui ne demandaient peut être pas tant de précisions. Mais bon, c'est aussi parce que plus de 500 pages ça fait un sacré truc à avaler quand même, et qu'au bout d'un moment même si on adore, à force de s'en gaver on frôle le mal de ventre. C'est comme le chocolat.
en tout cas, je brûle d'envie de lire autre chose de cet auteur.
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