[Pendant qu'il te regarde tu es la Vierge Marie | Gudrun Eva Mínervudóttir]
Ce bouquin remporte dès la couverture deux palmes d'or : le titre et le patronyme les plus longs.
Le titre : Pendant qu'il te regarde, tu es la Vierge Marie, "Á meðan hann horfir á þig ertu María mey" en VO.
L'auteure : Gudrùn Eva Minervudòttir, une islandaise ça coule de source (chaude).
Les longueurs s'arrêtent là, car bien au contraire, le bouquin est fait de nouvelles, de très courtes nouvelles.
On va souvent chercher l'exotisme en orient, en extrême-orient même.
Il n'est pas besoin d'aller si loin. L'Islande recèle bien des mystères.
Des mystères policiers et criminels comme ceux découverts avec Arnaldur Indridason.
Des mystères humains comme ceux mis en scène par la jeune Gudrùn Eva Minervudòttir.
Quelques courtes nouvelles (à peine quelques pages parfois) parsemées d'un grain de folie et mettant en scène tantôt la solitude des êtres (des femmes souvent), tantôt des rencontres incertaines dont on ne sait trop ce qu'elles vont donner.
[...] Je t'ai essuyée, d'abord tout le corps, et puis les cheveux en frottant vite et fort parce que c'est comme ça qu'on fait sécher les cheveux.
Une écriture fluide et agréable ais pleine d'étrangeté, qui saisit les êtres dans des instants improbables.
Sans doute le bouquin le plus «japonais» qu'on ait lu en dehors du pays du soleil levant.
On regrette cependant que ces nouvelles trop courtes ne laissent finalement qu'une fugitive impression.
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