Alice Ferney rend hommage de la façon la plus sensible aux mères, épouses, héroïnes de l'ombre qui n'ont eu d'autre ambition que d'accepter leur destin de femmes au foyer, dévouées à la cause familiale et soumises à leur mari. Mais ce n'est pas un livre à la gloire de leur sacrifice : au-delà de cela elle nous montre comment pour certaines cette vie a pu être un véritable accomplissement tant elles ont été conscientes de l'importance de leur rôle et comblées des joies qu'elles ont eu en retour. Elle y décrit notamment d'une façon merveilleuse l'amour maternel, si charnel et si doux à la fois.
Bien sûr, on peut lui reprocher une certaine candeur, beaucoup de convention et aussi que les femmes qui traversent ce roman sont toutes à l'abri des soucis matériels, ce qui contribue beaucoup à l'aspect éthéré de ces pages... Quoiqu'il en soit j'ai adoré ce roman, qui me poursuit depuis que je l'ai refermé, même si je me demande ce qu'en aurait pensé Simone de Beauvoir...
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