Quatre récits, inégaux, comme ce qu'on peut trouver à titre posthume dans le tiroir d'un auteur. Ce qui m'a le moins intéressée était le descriptif des demeures d'enfance du prince de Lampedusa, détruites pendant la guerre ; lui-même était conscient de rassembler des souvenirs pour sa famille et lui-même et doutait que cela puisse intéresser qui que ce soit d'autre. Je n'ai pas du tout aimé "La matinée d'un métayer" (à quelques heures de distance, je serais incapable de résumer ce texte), un peu plus "Le Bonheur et la Loi", court récit des malheurs de la digne pauvreté, à la conclusion assez frustrante qui arrache un sourire désabusé. Ressort la nouvelle "Le Professeur et la Sirène", j'avais lue en V.O. il y a 20 ans et adorée. La traduction française, bien qu'excellente, ne rend pas justice à la poésie de l'histoire (rien que le titre ! passer de "Lighea" à ça !...), probablement le moins réprimé sensuellement de tous les textes qu'ait pu écrire Tomasi di Lampedusa.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]