S'il est difficile d'écrire simple, il en est tout autant d'écrire profond. Car de cette maîtrise de la simplicité soulignée dans ce récit de Claudel, n'en ressort qu'un vague travail superficiel.
Relater des faits, notifier des descriptions anodines, décrire la vie de personnages convenus, pincer la corde vibrante du sentimentalisme bon enfant, sans autre surprise que l'arrivée d'un vague rebondissement, nuisent au roman dès lors que le support littéraire ne suit pas.
Une impression d'écriture précipitée transpire entre les lignes.
Faux jugement ? Erreur d'appréciation ? C'est une impression qui n'a pas plus de valeur critique qu'elle n'apporte aucune proposition en retour (qui, de surcroît, ne servirait à rien, puisque le livre est imprimé depuis longtemps).
« et puis là, les deux hommes se disent longuement au revoir en se disant bonjour. »
Une phrase à retenir de ce livre, avant que l'ennui conforte sa présence au fil des pages.
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