[Extrêmement fort et incroyablement près | Jonathan Safran Foer]

Très difficile de résumer un livre comme celui-là... Essayons : Oskar Schell est un petit garçon surdoué et perturbé par la mort de son père dans les attentats du World Trade Center. Oskar trouve une clé cachée dans les affaires de son père et se lance dans la quête improbable de la serrure qui va avec la clé...

Attention, chef d'œuvre! Le résumé du livre était incroyablement alléchant mais en même temps, je pressentais une lecture difficile, l'auteur ayant déjà une réputation d'auteur farfelu, bizarre... En fait, oui, le livre est bizarrement construit, avec des flash-backs, des récits entrecroisés, des pages blanches, des photos et des fantaisies typographiques, mais quelle magnifique histoire!!! Je l'ai lue à petites doses, parce que c'était émotionnellement difficile mais j'en ai savouré chaque partie, sans m'ennuyer, même quand je n'étais pas sûre de tout comprendre. Le personnage d'Oskar est l'un des plus réussis de tous les livres que j'ai lus, il m'a beaucoup rappelé un petit garçon que je connais bien, ce qui m'a fait l'apprécier encore plus. Et puis ce deuil à faire, cet impossible deuil, ce père dont il ne reste que les messages sur le répondeur le matin du 11 septembre... C'est vraiment une histoire bouleversante, un livre qui m'a touchée jusqu'au plus profond de moi, un ovni littéraire à découvrir absolument (quoique je peux comprendre que certains n'aient pas aimé). Le meilleur roman de cette année pour moi, jusqu'à présent!

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