Jeff est né avec un bec-de-lièvre qui a été rectifié, mais sans doute pas suffisamment bien, car c'est la première chose qui frappe les élèves de la nouvelle école des beaux quartiers. Ils le rejettent, le moquent, de la manière la plus affreuse, toute la journée, tous les jours, à tout propos. Il n'y a guère que la famille de Jeff, M. Sandt et surtout son adorable petit frère Bubby, qui lui témoignent de l'amour et de l'attention. Jusqu'au jour où Willy, un élève qui ne prenait pas part aux brimades quotidiennes, lui propose de se joindre aux jeux de la cour de récréation. Un amitié paraît naître...

Je n'ai jamais eu l'occasion pendant ma scolarité de rencontrer ce roman auquel ma génération n'a pas coupé, généralement. Aurais-je pleuré autant que maintenant ? Certainement. Ce récit est très émouvant, les réactions du héros paraissent inattendues et on se sent impuissant devant elles, en même temps qu'à vif devant le partage des cruautés, les gestes réparateurs qu'on "voit" et qui ne sont pas faits...

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oui, ce livre est en quelque sorte un plaidoyer pour la tolérance, qui fait encore actuellement défaut dans de nombreux domaines , comme j'ai pu le constater il y a peu de temps (ou tous les jours en vérité). Un roman qui en tout cas ne laisse pas indifférent.