un livre assez étonnant. On plonge dans la névrose obsessionnelle du héros, chef d'un bureau de dératisation. Il est dégoûté et fasciné par ces animaux qu'il finit par préférer à ses comparses humains.
Quant à l'escargot "perturbateur", il connaît une fin tragique.

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J'ai lu "FIS de la haine", un essai, et j'avais déjà aimé. Ton livre donne envie de découvrir d'autres choses.

Un délire qui cache une névrose, voilà ce qui attend le lecteur de l'escargot entêté!
l'escargot arrive page9 puis10 et 14/26/34/35/53/54/55/58/59/61/64/65/72/82 (ouf), prisonnier de son délire, de sa névrose causée par une mère elle même névrosée, par une nounou qui l'a enfermé dans une cabane avec des rats. le héros de ce roman est devenu chef de service au bureau de dératisation. ce livre est un mélange de fable, de récit en arrière plan des sonorités de culture algérienne, le tout raconté dans une perspective kafkaienne. Ce travail au bureau de la dératisation de la ville justifie son obsession dont il ne veut pas se sortir ; "je suis heureux" .
Attention, ne pas confondre obsession et nevrose:
obsession: rapport intra psychique ( conflit entre le désir et l'interdit).
névrose: rapport inadéquat à la réalité...
De caractère anal, l'obsession lui permet d'être efficace sur son lieu de travail. parano, se sentant persécuté, il trouve dans cet escargot imaginaire un glissement qui le conduit à se constituer prisonnier....