Une vive altercation entre la police et une bande de Noirs avec la mort d’un jeune, Adama Cissoko, et la blessure de son ami Gaoussou. L’enquête qui s’en suit établit le suicide et un non-lieu, et c’est grâce au témoignage capital d’un beur, Mouloud, que sera remise en cause la version officielle de l’affaire.
Ecrit dans de longs dialogues dont certains pas toujours faciles à suivre quand on parle banlieue.
"- La cité du Lac d'Azur, Rachid, tu parles !
- moi, je dis rien, Mouloud.
- Pas de lac par d'azur, pas de cité. des renois, des rebeux,
des céfrans, des keufs... rien que des tribus à l'envers.
- Et l'en-trop-pologue...
- Celle-là ! Suffit qu'elle débarque et nos petites vies de marionnettes deviennent la grande tragédie. Avec l'inceste, le crime, la bavure, la vengeance de la bavure, la veangeance de la vengeance ...
- Et ça finit jamais ?
- Ca peut finir. Un jour, les tours et les barres, elles en ont marre de se venger. Elles effacent les territoires et les tribus, elles font naître la Cité.
- Et le lac ? Plus tard, Rachid, plus tard viendra le temps des bienveillantes.
- Tu lis trop de livres, Mouloud."
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