C'est le mois de juillet à Göteborg. Il fait une chaleur torride.
Pour les jeunes lycéens venant d'avoir le bac, c'est l'été où tout est permis. Soirées entre amis, baignades, bains de soleil...
Mais aussi un été pendant lequel une jeune fille est violée dans un parc municipal. Dans le même parc, une autre jeune fille est retrouvée morte peu après.
C'est ce crime que le commissaire Erik Winter essaye de résoudre avec ses collègues. L'enquète s'entremèle avec une affaire très similaire : une autre jeune fille retrouvée dans le même parc quelques années avant.
Ce roman est riche de l'émotion des personnages. Entre le déchirement intérieur de la jeune fille violée, la douleur des parents.
On vit aussi au rythme de la vie du commissaire et de ses collègues. On va chez eux, on perçoit des pans de leur vie, leurs états d'âmes et leurs douleurs. Comme dans de nombreuses séries policières que l'on peut voir maintenant, entre autre à la télévision, les policiers s'humanisent, et d'épisodes en épisodes, on découvre l'évolution de leur vie non professionnelle.
Ce roman se déroule en Suède. On y découvre donc certains aspects de la vie Suédoise, mais sans caricature.
J'ai personnellement réagi à l'allusion aux nuits courtes, avec seulement une ou deux heures de semi-obscurité. Difficile de l'imaginer sans l'avoir vécu. Ca m'a rappelé une grande soirée à Stockholm, à se promener dans les rues du centre, sans bien se rendre compte de l'heure tardive, ayant perdu les repères de luminosité. C'était là aussi en été, lorsque les jours sont les plus longs, en juin.
Typique également cette tendance nordique à aller au soleil dès que possible.
C'est mon premier roman de cet auteur. Si l'occasion se présente, il y en aura d'autres.
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