La danse des tarentules.
Missionnée par le cabinet d’assurances Duworld, Carmen McCallum est endormie dans un sarcophage transparent. Elle est entourée de cyborgs prêts à empêcher le beau et chevaleresque Maxime de Mérimée, son boss, de la soustraire de la tour de béton posée dans la jungle. Comme dans tout conte qui respecte les règles et les principes, l’horreur est de la partie. Un Indiana Jones du futur n’aurait pas renié l’attaque des tarentules couplée à celle des androïdes. Les missions risquées et les péripéties afférentes n’ont pas occulté le désir de vengeance de la belle mercenaire désireuse de connaître l’identité du Spectre, responsable de la mort de son amoureux.
La minisérie imaginée par Fred Duval repose sur une histoire qui forge a posteriori la trajectoire d’un personnage emblématique d’une aventure déclinée en 18 tomes et 6 cycles. Le scénariste éclaire des pans de l’histoire personnelle et de la psychologie de l’héroïne. Un univers cohérent se met en place et l’extrapolation faite par l’auteur est plausible. Didier Cassegrain est un excellent dessinateur mais sa mise en couleur gomme la précision et l’élégance de son trait.
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