Mourir de rire peut raisonnablement angoisser un hypocondriaque.
Le voyage au Pérou de Fabcaro, entre fantasmes et choses vues, réalité et imagination se trouve consigné dans un carnet où les croquis et les commentaires sur le terrain sont sans cesse détournés, recomposés, égayés par des planches qui s’intercalent après coup, produisant critique et autodérision.
Heureusement que Fabcaro possède l’art du contrepied en falbala car sa relation de voyage est particulièrement lassante. Si le lecteur ne devait s’en tenir qu’aux observations lénifiantes et bienpensantes de l’auteur, il souquerait ferme pour ne pas couler avant la fin. Alternativement, on sourit, on s’ennuie, mi fugue, mi déraison.
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