Résumé trouvé sur le site de l'association internationale Jacques Ellul :
"Ellul reprend les acquis de ses travaux sociologiques pour mettre en valeur le caractère universel de la violence, notamment dans l’État, qui n’est fondé et ne subsiste que sur et par la contrainte. L’homme étant ce qu’il est, il n’a jamais créé de modèles de vie collective ne reposant pas sur la contrainte, donc sur la violence. Face à cette universalité de la coercition, Ellul présente la contestation de l’Évangile qui ne permet aucun compromis avec la violence : Jésus n’a pas vaincu les autorités en étant plus puissant qu’elles mais au contraire en les dépouillant par la non puissance de la Croix."
Ellul pose les questions qui déstabilisent. Parce qu'avant d'affirmer la nécessité pour le chrétien d'être militant de la non-violence, il demande de savoir pourquoi, déconstruisant pas à pas toutes les idéologies politiques ou illusoires dont le chrétien sait très bien se draper.
Il questionne aussi l'usage de la violence, et démontre à quel point cet usage est d'un conformisme extraordinaire.
Au final, ce livre est, que l'on soit chrétien ou pas (et malgré le raisonnement élaboré à partir de l'évangile), un outil indispensable pour repenser la position que l'on entretien face à la violence - ou face à la non-violence. Non pas pour convaincre, mais pour repenser.
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