« Quelqu’un me prend la main. C’est une main d’homme, chaude et sèche. J’aurais mieux aimé une main de femme. »
L'homme est italien, Guido Gianotti est professeur d'histoire de l'art. Du moins il enseignait ce cours à l'université. Aujourd'hui il est expert pour les salles de vente , il aide à évaluer les produits des clients.Il est issu d'une classe moyenne. Il rencontre Anne-Catherine Hughes, séparée de son mari, qui cherche à vendre son tableau.
Ce tableau est étonnant, Guido se sent plongé dans un autre monde.
Ce bel italien est aussi un homme comme les autres, il aime les femmes. Il pense à elle, et les veut. Mais cet homme a plus de soixante ans, le désir a beau être présent, le corps ne suit pas .Il va se remettre en question sur sa sexualité.La femme possède un tableau et Guido va devoir la renseigner sur ce tableau. Il nous transporte et on a envie d'aller visiter la Galerie des Offices ou de découvrir les correspondances des peintres italiens florentins, par exemple celle du peintre Bronzino.
"Dans la Florence secrète et codée du XVI siècle, certains tableaux précieux peints sur bois étaient ornés d'un couvercle, auquel ils étaient fixés par un système de charnières ou de glissières. Le propos des couvercles était d'ajouter un commentaire allégorique à l'oeuvre qu'ils recouvraient, et, selon les circonstances, de la cacher ou de la révéler. C'étaient presque toujours des oeuvres d'art.
Des couvercles, il n'y en a presque plus. Celui-ci était l'œuvre d'un peintre de très grand talent."
J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture de Métin Arditi, ce livre est court , mais avec une si belle plume. Ce livre parle de sentiments, de séductions et de mystères.
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