[Walking Dead. T. 15, Deuil et espoir | Rick Kirkman, Charlie Adlard]
Le quartier retranché d’Alexandria a subi une attaque sans règle des morts-vivants qui pratiquent sans concertation la technique du rouleau compresseur. Les zombies s’amassent sur les clôtures qui cèdent sous leur poids de rôdeurs décharnés, eux-mêmes mus par un « gak », un « greuh » ou un « wrauff » d’affamés sans fin. La communauté de survivants a trinqué et y a laissé quelques membres. Carl, le fils de Rick est toujours dans le coma. Néanmoins, les rescapés doivent se ressaisir et tenter de reconstruire l’îlot sécurisé d’Alexandria. Abraham dirige les équipes chargées de la consolidation des enceintes et Andréa s’occupe d’enseigner le maniement des armes. Tout pourrait s’améliorer sensiblement mais les dissensions surviennent, éclatent ou s’insinuent et se développent souterrainement.
Le dernier opus de la série qui marche et qui a le vent mortifère en poupe préserve les survivants pour peut-être mieux les désintégrer ensuite. Le calme avant la tempête semble constituer le credo des auteurs : un épisode de reconstruction physique et mentale et le numéro suivant, un holocauste avec son lot d’horreurs intolérables. Le lecteur se situe donc dans l’œil du cyclone et attend avec une certaine angoisse et un plaisir macabre la prochaine montée d’adrénaline dans un 16e épisode à venir.
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