Faisant naturellement suite aux
Textes sans paroles, ces
Sexes sans paroles sont de la même veine palpitante et n’abordent le sexe qu’en passant :
« Lorsque mon sexe se blottit dans ma main, je sais qu’il va pleuvoir ». Face à la désillusion et au désespoir bien ramassés dans ce bref recueil, le lecteur pense à Nietzsche ou à Cioran, la décontraction du bulbe en sus chez Ylipe. Il y a aussi de l’humour noir que les surréalistes n’auraient pas dédaigné :
« Perdre la tête complique la recherche des autres membres » ; ou encore :
« On ne s’approprie pas une étoile en lui donnant un nom ». On peut se perdre à citer Ylipe, autant le lire et le retenir.
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