[Murena. T 3, La meilleure des mères | Jean Dufaux ; Philippe Delaby]
Britannicus éliminé à son tour, Néron demeure le seul héritier de l’Empire romain. Les clans antagonistes se forment autour d’Agrippine et de Néron. Entre la mère et le fils, les rivalités larvées s’ourdissent et dans l’ombre des tentures et des alcôves, les poisons se concoctent, les meurtres se perpétuent sur l’échiquier aléatoire du pouvoir. Agrippine est-elle la meilleure des mères ? Probablement pas sur l’échelle des sentiments car elle n’hésitera pas à éliminer la mère de cœur de Néron, sa tante Domitia Lepida. Locuste, ‘docteur es poison’ distribue ses terribles mixtures selon le bon vouloir des puissants mais elle occupe une case outre noire, juste au-dessus de l’abîme, sur le jeu de massacre dans les coulisses du pouvoir. Dans la grande histoire avec laquelle les auteurs prennent quelques libertés, s’intercale habilement l’histoire de Murena, ami de Néron, toujours à la recherche de l’assassin de sa mère, Lollia Paulina, favorite de l’empereur Claude. Les relations perverses qui sont de mises isolent toujours plus les protagonistes. L’arrivée de la belle Poppée Sabina va probablement augmenter d’un cran la tension régnant dans tout ce bas monde placé haut.
3e volume du 1er cycle, La meilleure des mères ne dépareille en rien dans la série tant dans la mise en scène fluide de l’histoire romaine que dans la graphisme précis, élégant, expressif de Philippe Delaby ou à travers les couleurs légères, aquarellées qui accentuent la noirceur des personnages.
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