Une BD très médiatisée qui vaut le coup d'être lue par les amateurs du personnage de Franquin et par les autres.
Pour les amateurs de Spirou c'est un retour aux sources, le tome faisant furieusement penser aux premiers opus de la série : le dessin un peu naïf les deux héros et leurs aventure un peu loufoque.
Les nombreux auteurs qui ont succédé à Franquin pour exploiter la <i>licence</i> Spirou ont fait évoluer le concept d'une manière discordante par rapport à l'idée de départ et aucun successeur n'a su créer des aventures aussi captivantes que les 19 premiers album. Le ton et le dessin des premiers opus qui nous promenaient dans une Europe que n'auraient pas reniée Queneau ou Tati ont bien vite disparu avec les différents successeurs. Ce tome 5 de la nouvelle série renoue avec la tradition mais choisit un univers original : Bruxelles occupé par l'Allemagne nazie.
Ce choix thématique est un prétexte à une histoire savoureuse, bourrée de clins d'oeil à l'Histoire et à la BD belge. On ne s'ennuie pas au long des 63 pages de l'histoire, riche en rebondissements et pas si nunuche qu'on pourrait le penser.
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