Le dévouement de la psycho-prof-un-peu-docteur Véronique, qui outrepasse parfois le cadre de la relation professionnelle, à l’encontre d'Orion, un jeune handicapé, est tout-à-fait admirable.
Comment l’auteur a-t-il réussi à s’identifier à cet adolescent perturbé, incapable de parler à la première personne et habité par ses délires?
Malgré ses innombrables problèmes de comportement, il réussit à nous le rendre réel et attachant.
Les mots imaginaires créés par Orion, loin d’être déplacés nous rapprochent encore plus de son personnage.
On se sent porté par l’histoire, par les émotions fortes qu’elle suscite, par les réactions violentes qu’elle produit et par l’amour qu’elle donne.
J’ai vécu un formidable moment de lecture, de ceux qui nous laissent tout pensif après le point final.
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