Cécile sort de l'école normale en 1913, et lui est attribué un poste d'institutrice dans un village isolé de Corrèze. Elle se heurte à l'hostilité du curé, qui voit d'un très mauvais oeil le fait qu'il existe une école laïque.
J'ai passé un excellent moment à lire ce livre. Ce que j'avais lu sur le début du XXème se rapporte souvent à la vie à Paris; cette période m'évoque Proust, la fin d'un monde raffiné et codifié... Alors j'ai aimé ce livre qui, au contraire, relate une vie à la campagne. L'histoire en elle-même n'est pas forcément crédible (la progression fulgurante de Malvina ou l'histoire d'amour qui me semble tomber comme un cheveu sur la soupe), mais ce n'est pas cela qui a retenu mon attention dans ce livre, c'est l'évocation du mode de vie.
Difficile de s'imaginer que 100 ans seulement nous séparent de cette vie où la place des femmes, de la religion, de l'hygiène, sont si différentes de celles qu'elles occupent dans notre vie actuelle. Que 100 ans seulement nous séparent de cette époque où une orange était un cadeau merveilleux, où l'obtention du certificat d'étude un évênement plus marquant que l'obtention du baccalauréat de nos jours. Ma grand-mère paternelle avait 9 ans en 1913; elle a donc connu cela, c'est dur à imaginer...
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